Dissimulé parmi quelques sapins que l’on ne distingue pas des milliers d’autres conifères des Franches-Montagnes, se cache un petit trésor naturel. Partons à sa rencontre.

Les Franches-Montagnes ne sont pas une région extravagante, loin des grands monuments, des activités ultra innovantes et autre business à l’américaine. Toutefois, entre ces quelques montagnes, se cachent certains trésors inestimables, des endroits hors du temps, idéals pour se retrouver seul ou en famille. S’il y en a bien un auquel on revient toujours, c’est l’étang de la Gruère.
Doucement caressée par le vent, l’eau foncée de l’étang invite les promeneurs à se balader autour de ses rives. À l’ombre des arbres, les visiteurs peuvent se balader sur des sentiers joliment entretenus. Soyez-en sûrs, aucun bruit d’un quelconque moteur ne saurait transpercer la bulle de cet endroit si calme. Seuls les chants des oiseaux viennent accompagner le bruit des pas qui se promènent sous les arbres, entre quelques ruisseaux adjacents ou myrtilliers sauvages. Là-bas, la nature semble être d’un autre pays, plus nordique. Le Canada peut-être? Qu’importe, l’endroit nous fait voyager.
Au large de l’étang, l’autre rive, et plutôt deux fois qu’une. L’eau brunâtre offre un spectacle en reflétant tel un miroir ce qui se présente en face de nous, de quoi amuser la pupille et embellir les clichés.
En hiver, le spectacle est différent, mais tout aussi magique. Quand l’étang est bien gelé, il se transforme en patinoire géante à ciel ouvert, de quoi se laisser glisser dans un décor idyllique. L’hiver dernier, un phénomène rare est même apparu à la surface.
Un peu d’histoire
Si l’étang est artificiel à l’origine, il est aujourd’hui une réserve naturelle, et ce depuis 1943. Il naît en effet de la création d’une digue qui avait pour but d’alimenter un moulin au 17e siècle. En revanche, la tourbe qui compose le sol, s’accumule depuis 12’000 ans.
Une tourbière est une zone humide dont le sol est en grande partie constitué de matière organique
De nos jours, l’étang accueil plus d’une centaine de milliers de visiteurs par an.
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