C’est l’une des belles histoires de la saison. Le FC Belprahon, qui militait en 5e ligue, a fêté ses 50 ans avec l’un des plus beaux cadeaux qu’il pouvait s’offrir: une promotion en 4e ligue. Leo Caramanna, vice-capitaine, nous raconte cette ascension.
Quoi de mieux qu’une promotion pour conclure une saison de jubilé? Le FC Belprahon s’est offert un magnifique cadeau d’anniversaire, en allant chercher une ascension en 4e ligue, pour son demi-siècle d’existence. Le vice-capitaine de cet effectif, Leo Caramanna, nous raconte ce succès de son point de vue.
Leo atterri au FC Belprahon dans le contexte d’un partenariat avec son club formateur: le FC Moutier. À l’époque, le petit village de la couronne milite en 3e ligue. En manque de joueurs, cette équipe disparaît en 2022, et le Prévôtois décide de rester fidèle à Belprahon, en rejoignant la 2e équipe du club, en 5e ligue. C’est dans ce contexte que naît un groupe de pote, une famille. «J’aime l’alchimie entre les joueurs et l’esprit d’équipe. On est tous des copains sur le terrain, comme en-dehors», explique le défenseur de 21 ans.
Arrive enfin la saison 24/25. Après une période d’absence en raison de son service militaire, Leo revient en emmenant avec lui son meilleur ami, son frère et un collègue. Ensemble, ils ont apporté à l’équipe ce dont elle avait besoin pour aller chercher le graal. « Ce qui a fait notre succès, c’est l’entente entre les plus vieux et les plus jeunes. On tire tous à la même corde et on ne baisse jamais les bras. »
Place à la fête
«On a fêté ça en 2-3 fois (rire), eh ouais! On ne fait pas les choses à moitié ! La première fois, c’était lorsqu’on a assuré la promotion. On avait amené des feux d’artifice, des fumigènes et une boxe, pour mettre la musique à fond avant le match et se motiver. On a gagné 4-1, et ça a été la première joie. L’ objectif était atteint. On est ensuite allé boire un verre à Moutier», raconte le vice-capitaine.
«La deuxième fois, c’était lors du dernier match de la saison. On a tiré les postes au sort. Moi, j’étais entraîneur parce que j’étais blessé. On a joué à peu près 25 minutes comme ça, et on perdait 3-0 (rire). Du coup, on a remis les gens à peu près où ils savaient jouer, et le match s’est terminé 3-1. Pour fêter le titre, on s’est teint les cheveux en rose et on s’est acheté une coupe Decathlon (en l’absence d’un trophée remis officiellement). On a aussi fait un souper d’équipe chez un sponsor et on est encore allé boire un verre.»
Cette saison, Belprahon a montré qu’il était aussi fort pour gagner des matchs que pour fêter les victoires. Les clubs des environs n’ont qu’à bien se tenir, car cette équipe a l’avenir devant elle. La plupart de ses joueurs, ont en effet une vingtaine d’année, de quoi envisager l’avenir avec réjouissance. «Je pense que l’année prochaine sera une année de test, et que la saison d’après, on essaiera de viser la montée», conclut Leo Caramanna.
Photo: Lauryne Fueg
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